Avi Maoz

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Avi Maoz
אֲבִיגְדוֹר "אָבִי" מָעוֹז
Illustration.
Avi Maoz en 2021.
Fonctions
Ministre délégué au cabinet du Premier ministre, chargé de l'Identité nationale juive
En fonction depuis le
(10 mois et 27 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou VI
Prédécesseur Lui-même

(1 mois et 26 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou VI
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Lui-même
Député à la Knesset
En fonction depuis le
(3 ans et 26 jours)
Élection 23 mars 2021
Réélection 1er novembre 2022
Législature 24e et 25e
Groupe politique Parti sioniste religieux
(2021-2022)
Noam (depuis 2022)
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Haïfa (Israël)
Nationalité Israélienne
Parti politique Noam
Profession Fonctionnaire
Religion Judaïsme

Avigdor Maoz (hébreu : אֲבִיגְדוֹר "אָבִי" מָעוֹז), surnommé Avi, né le , est un fonctionnaire et homme politique israélien du parti d'extrême droite Noam.

Fonctionnaire, nommé en tant que directeur du ministère de l'Intérieur en 1999 puis nommé directeur du ministère de la Construction et du Logement en 2001. Il s'engage en politique en 2019 et participe à créer le parti Noam, il est élu à la Knesset en 2021 et réélu en 2022.

Biographie[modifier | modifier le code]

Parcours de fonctionnaire[modifier | modifier le code]

Avi Maoz nait dans le quartier de Kiryat Shmuel à Haïfa. En 1975, il s'enrôle dans l'Armée de défense d'Israël dans la brigade parachutiste de l'armée. Après son service, il s'associe à la création du kibboutz Migdal Oz (en) et en devient le secrétaire.

Pendant les années 1980 et 1990, il étudie à la Yechiva Merkaz Harav et son rabbin est Zvi Tau, président de la Yechiva Har Hamor.

En 1991, il fut l'un des premiers à s'installer dans la cité de David à Jérusalem.

Avi Maoz est nommé directeur du ministère de l'Intérieur par Natan Sharansky en 1999, puis est devenu en 2001 directeur du ministère du Logement sous la direction du ministre Effi Eitam[1], jusqu'en 2004, date à laquelle il prend sa retraite de ses fonctions liés à l'administration, par protestation du plan de désengagement de la bande de Gaza.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Avi Maoz s'engage dans la vie politique lors de la création du parti Noam en juillet 2019[1]. Lors des élections de mars 2021, il est placé sixième sur la liste de la coalition du Parti sioniste religieux et est élu à la Knesset, l'alliance remportant six sièges.

À l'issue des élections de novembre 2022, il est réélu député pour la 25e législature de la Knesset avec la coalition du Parti sioniste religieux.

Au sein de la nouvelle coalition gouvernementale dirigée par Benyamin Netanyahou, qui comprend trois formations d’extrême droite, deux partis ultraorthodoxes et le Likoud, il devient vice-ministre chargé d'une « autorité de l'identité nationale juive »[2].

Prises de position[modifier | modifier le code]

À l'issue des élections de 2022 et dans la perspective du retour au pouvoir de la droite et l'extrême droite religieuse, le député Avi Maoz exprime, trois jours après les élections, son souhait d'appliquer un programme anti-LGBT et homophobe, avec l'interdiction de la Marche des fiertés israëlienne, jugeant la manifestation « provocante » et « offensante »[3], le rétablissement des thérapie de conversion[3], et l'interdiction des études de genre[4].

Il est opposé au service militaire des femmes[5].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Avi Maoz vit à Jérusalem, est marié et a dix enfants[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Reform rabbi, Kahanist agitator, firebrand writer: The new Knesset’s 16 rookies », Times of Israel,‎ (lire en ligne)
  2. « L'extrême droite marque son territoire dans le gouvernement d'Israël », sur Le Figaro,
  3. a et b « Interdire la gay pride, « thérapies de conversion »: les projets du parti homophobe Noam », Times of Israel,‎ (lire en ligne)
  4. « Noam exigera une loi interdisant les « études de genre » dans les écoles primaires », Times of Israel,‎ (lire en ligne)
  5. Charles Enderlin, « Israël, le coup d'État identitaire » Accès payant, sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  6. (en) « How to Understand the Right-Wing Religious Zionists Parties », jewishpress.com,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]